« Quartier Mozart », une œuvre qui a marquée les esprits et traversée les générations. Une réalisation du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo. Une créativité qui se confirme après le film « Les saignantes », le documentaire « À la recherche d’Obama » et bien d’autres chefs d’œuvres. Le constat est sur, Jean-Pierre Bekolo est un très grand réalisateur. Une remarque claire pour le comité de la Fondation Prince Claus. En effet, le 03 septembre dernier, le cinéaste camerounais est choisi avec d’autres lauréats pour recevoir le prix Prince Claus.
La cérémonie de remise des prix se passe dans le grand palais royal d’Amsterdam en présence de la reine Béatrice. Jean-Pierre Bekolo reçoit le prix de la main du Prince Constantin des Pays-Bas. Il n’est pas le seul. D’autres lauréats venant de divers autres pays sont présents et reçoivent leurs prix. Jean-Pierre Bekolo fait partie d’une liste de personnes talentueuses et désignées par un jury constitué de spécialistes dans le domaine culturel. Un prix qui lui est décerné pour la créativité, la résistance et l’irrévérence dont il fait preuve dans son travail de cinéaste. Pour la création d’une œuvre nouvelle qui est à la fois divertissante et éducative. Enfin pour son style magistral et sa manière peu commune de mettre en cause les représentations erronées des cultures africaines.
Le prix Prince Claus récompense des réalisations exceptionnelles dans le domaine de la culture et du développement. Les Prix Prince Claus sont décernés à des artistes et des intellectuels en reconnaissance de l’excellence de leur travail et de l’impact de leurs activités culturelles sur le développement de la société. Au total 11 lauréats choisis sur une pré-liste de 38 candidats sélectionnés. Parmi les lauréats de cette année pour le prix prince Claus, on retrouve également le photographe irakien Latif Al Ani, la compagnie de théâtre zimbabwéenne Amakhosi, le nigérian Jelili Atiku qui est un artiste de la performance, le collectif d’Art public Etcétera, le musicien chinois Perhat Khaliq, le journaliste albanien Fatos Lubonja, le cinéaste humaniste syrien Oussama Mohammed, l’artiste, curateur et critique d’art kazakhstan Oksana Shatalova et le groupe multidisciplinaire sénégalais Y’en a Marre.
Toutes nos félicitations à notre compatriote camerounais !!!
La révolution est en marche
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